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Les cordonniers vraiment les plus mal chaussés ?

Pour ma part, je vais répondre franchement : je pense que oui.


J’ai été la plus honnête possible en écrivant « APRIL ou l'heure enchantée » : j’ai vécu à 100% tout ce que j’y ai décrit, mes hauts, mes bas, les messages reçus de l’Univers, ces incroyables émotions ressenties quand je me rends compte que l’Univers est là pour me soutenir, qu’il m’écrit des messages sur les murs du labyrinthe que je traverse. Je me mets à la place des souris Flair et Flèche et des Minigus Baluchon et Polochon de la fable « Qui a piqué mon fromage » du Dr Spencer Johnson dont je parle dans mon livre. Celui ou ceux qui s’aventurent hors de leur zone de confort dans un labyrinthe inconnu et effrayant écrivent des mots de soutien sur les murs à l’attention de ceux qui vont suivre derrière eux. Je suis tout à la fois la souris ou la Minigus aventureuse qui ose sonder l’inconnu pour apprendre et grandir loin de son confort et la même souris ou Minigus plus timorée qui met plus de temps à se mettre en route et qui a désespérément besoin de lire les messages laissés sur les murs.


Pourquoi je te raconte ça aujourd’hui ici lecteur ? Parceque je veux te parler de quelque chose que je fais depuis quelques jours et qui pourrait paraître complètement incompréhensible, inadéquat, voire carrément prétentieux si je n’explique pas les raisons qui me poussent à le faire. Je relis mon livre lentement, pour bien m’imprégner de tous les messages que j’y ai partagés. Je lis « APRIL ou l'heure enchantée » comme si ce n’était pas moi qui l’avais écrit. Je le découvre comme un nouveau lecteur. Mais comment cela-est-il même possible ?


Je suis aujourd’hui dans la situation de celui ou celle qui a besoin d’encouragements, de cette souris qui a tardé à quitter le havre sécurisant de sa zone de confort, même si la situation n’y était pas reluisante. Au moins était-ce une situation connue.


Mon labyrinthe actuel à moi dit tout à propos du laisser-aller. Ma situation financière actuelle a atteint un paroxysme que je ne pensais pas expérimenter un jour. Ou pour être plus précise, je ne pensais plus connaître cela… Mais c’était sans compter la vie et ses facéties… Sans compter mes erreurs. Mais je reconnais aussi que je continue à travailler sur moi-même autant que faire se peut, à apprendre et à devenir une meilleure personne, que je ne reste pas les deux pieds dans le même sabot, que je cherche par tous les moyens à augmenter mes revenus, que j’y arrive et que je ne fuis pas mes responsabilités. J'en arrive à me dire que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour aller dans la bonne direction. Le reste ne dépend pas de moi, je ne contrôle pas le reste. D’où l’importance de parvenir à lâcher priser, à vivre dans le moment présent.


Voilà pourquoi je relis mon livre. J’ai besoin de me reconnecter à cette énergie que j’y ai disséminée, à ces messages et ces traces de mon avancée. J’ai besoin de me persuader que l’Univers a été là pour moi, qu’Il le sera donc toujours demain, et qu'il éclairera mon chemin dans ce tunnel dans lequel mes pas me conduisent pour le moment. Non pas que je doute, mais comme l’étau se resserre autour de moi la peur revient me prendre dans ses bras. Alors je dois, aujourd’hui encore plus qu’hier, travailler sur le lâcher-prise.


Cela m'a inspiré de créer une vidéo à ce sujet, que j'ai publiée hier sur ce blog, tu la retrouveras dans un post dédié en cliquant ici


Et si c’était ça la leçon que je dois tirer de cet orage que je traverse ? Dans « APRIL ou l'heure enchantée » j’affirme haut et fort que les cyclones et les ouragans ont fini de souffler sur ma vie. Je sais cependant que les vents continueront à souffler de temps en temps. Mais je ne dois pas pour autant nier leur existence, ces vents soufflent. Plus ou moins souvent, plus ou moins fort. Mais il n’appartient à qu’à moi de les contenir en orages, de ne pas les nourrir assez pour qu’ils se transforment en tornades. Et trouve rune signification à leur venue m’aide à mieux les contourner. Comme si on pouvait contourner un vent, elle est bien bonne celle-là.


Mais c’est bien dans cette direction que je veux aller.

  • Comprendre pour apprendre

  • Apprendre pour dépasser

  • Dépasser pour repartir


Alors pourquoi ai-je affirmé que je croyais les cordonniers le plus mal chaussés ? Peut-être parce qu’après avoir mis toute mon énergie à partager à mes lecteurs les messages d’espoir laissés par April et sa cohorte d’anges gardiens sur les murs de mon labyrinthe j’ai eu besoin, des mois plus, tard de venir les lire à nouveau, comme si je les avais oubliés… L’Univers vérifie si j’ai bien écrit mon livre en toute sincérité, si je suis capable d’appliquer les principes écrits et publiés, les conseils reçus et donnés ? Très certainement.


Aucun doute, c’est bien en forgeant que l’on devient forgeron…





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