D'aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire. J’ai récemment retrouvé mon premier carnet à spirales dans lequel j’ai écrit mes premiers poèmes en 1978…  j’avais neuf ans. Découvrir un tel « trésor caché » à 52 ans et relire ces textes qui n’avaient de poème que le nom tellement ils étaient simples et naïfs m’a rappelé que l’écriture avait toujours été mon moyen d’expression favori. 

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J’ai écrit d’autres poèmes vers l’âge de vingt ans, sur mes premiers émois amoureux, l’amitié, sur tout ce qui pouvait émouvoir l’adolescente à fleur de peau que j’étais.

 

J’ai toujours aimé l’expression écrite, elle était celle qui me correspondait le mieux.

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À l’âge de seize ans j’ai écrit mon premier « petit » roman, Marine et Marinette, dans lequel une adolescente raconte en 24h et 50 pages. la dualité de sa personnalité entre Marine et son double Marinette. Le roman raconte ce combat, cette crise identitaire sur la durée des vingt heures qui ont précédé l’épreuve écrite du baccalauréat de français de l’adolescente. Cet examen fut un révélateur et l’occasion pour elle de dire ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même. Lorsque j’ai écrit ces pages j’étais persuadée qu’il s’agissait de pure fiction, sans aucun rapport avec la jeune fille que j’étais à l’époque. Ce n’est que bien des années plus tard, lorsque j’ai commencé à m’interroger sur mon histoire familiale, sur l’impact de mes jeunes années sur l’adulte que j’étais devenue que je me suis rendu compte que, bien au contraire, Marine et Marinette, c’était bien moi.

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Je continue à écrire. Des lettres à l’amoureux qui manquait à ma vie, échange épistolaire rêvé gardé mais jamais envoyé… Les poèmes mentionnés plus haut. Un livre écrit pour ma meilleure amie en hommage à nos années de lien indéfectible. Des débuts d’essais et de romans jamais achevés, mais tous gardés.

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Plus tard, dans ma trentaine j’ai voulu commencer à me libérer des chaînes de mon passé familial, chasser les fantômes de mon placard pour comprendre d’où me venaient mes comportements, mes réactions, mes insécurités, bref j’avais besoin de comprendre qui j’étais. C’est enceinte de mon fils que j’ai tenu un journal de bord. Il s’agissait de Cent jours, écrit au cours des trois derniers mois de ma troisième grossesse.

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Cinq ans se sont encore passés avant que je ne publie en 2007 deux de mes écrits ensemble dans un même livre: Cent jours s’inscrivait comme « suite » naturelle à Marine et Marinette, ces deux manuscrits s’appartenaient mutuellement tout simplement.

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La vie m’a fait voyager en France, vivre à Paris, sur la Côte d’Azur, puis dans le Béarn, et enfin en Sarthe. Elle m’a fait travailler dans une multitude de domaines, avec les langues étrangères comme fil conducteur. De secrétaire trilingue à formatrice en applicatifs métiers, à ensignante en langues étrangères, traductrice et enfin professeur d’allemand en collège et lycée.  Je suis interprète-traductrice de formation, issue d’une famille de culture « multi-nationale » je me considère avant tout comme européenne.

 

Je n’oublie pas non plus mon amour des chevaux, qui a toujours été présent dans mon cœur et ne m’a jamais lâchée. À tel point que j’ai commencé une réorientation professionnelle dans le domaine des chevaux et de l’équitation en 2013. Il me faudra plusieurs années pour trouver ma voie, pour affiner mes envies et mes projets. J’obtiens le premier diplôme d’enseignement d’équitation, je poursuis la route de la formation vers le monitorat d’équitation, mais les aléas de la vie me font mettre ces projets entre parenthèses pour encore quelques années.

 

C’est à l’aube de la cinquantaine que je m’intéresse de plus près au développement personnel et que j’entame ce long chemin du « mieux se connaître » qui j’espère me mènera à la guérison intérieure. Je m’étais interrogée plus jeune sur mon histoire et mon vécu familial. Je voulais maintenant savoir vers quoi je voulais aller, ce qui me faisait vraiment vibrer, ce vers quoi la vie et l’Univers m’appelaient. Les chevaux n’ont jamais quitté mon cœur, ma vie ni mes aspirations. Au détour d’une formation pour développer ma créativité je suis un autre programme qui nous aide à cerner et déterminer notre projet de vie. Le mien se révèlera être "Continuer à apprendre sur moi et sur les chevaux pour m'épanouir, m'élever et amener ceux que j'aime et ceux en besoin à la découverte d'eux-mêmes et vers l'épanouissement lors de randonnées équestres""

 

C’est sûr maintenant : je veux m’épanouir avec et autour des chevaux, mais aussi guider les autres sur le chemin rocailleux du mieux se connaître que je parcours depuis plusieurs années maintenant. L’Univers est là, qui m’aide, il me parle à travers des manifestations, des synchronicités, il m’envoie une sœur d’âme… Cette formation pour réveiller ma créativité que je suis en début d’année 2021 a mis un autre livre à écrire dans mon cœur : April ou l’heure enchantée. Je témoigne en dix semaines d’écriture de ce voyage initiatique où j’apprends à faire confiance et à m’abandonner à plus grand que moi. Ce deuxième livre paraît aux Éditions Vérone à l’automne 2021. Il fait souvent retour au premier opus paru en 2007, je me suis donc attachée à rééditer la même année Marine et Marinette - Cent jours en auto-édition.

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Ayant eu l'honneur d'être invitée sur le Salon "Faites-Lire" du Mans début octobre 2021, j'ai eu la grande chance d'y rencontrer des auteurs locaux sarthois avec lesquels je me suis liée d'amitié. En 2022 j'ai donc créé autour de ce groupe le Collectif "Ouest Auteurs" qui réunit des auteurs sarthois de tous horizons : des poètes, romanciers, auteurs de témoignages, de romans initiatiques et jeunesse, de thrillers ou romans noirs. Le poète Franck Juré et moi-même assurons l'administration de ce Collectif et coordonnons les actions pour le faire grandir et connaître. Pour en savoir plus sur notre collectif éclectique cliquez ici! 

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L’écriture est mon moyen privilégié de réfléchir, d’analyser, d’avancer, de rêver, de créer, mais aussi de partager et d’échanger. Elle est ma compagne de vie, lorsque j’essaie, que je trébuche, que j’apprends de mes erreurs et que je me relève pour continuer sur ce chemin si ardu et chaotique mais si merveilleux de la vie tout simplement. Écrire, c’est débuter la réflexion sur moi, sur les autres, c’est comprendre comment je peux m’améliorer, mieux faire à l’avenir. Témoigner de mon voyage c’est un premier pas pour tendre la main et aider à mon tour, c’est ma manière d’initier un cercle vertueux pour dire merci d’avoir été tellement soutenue dans ma quête depuis toutes ces années.